La nouvelle est tombée comme un couperet, en ce mercredi 16 avril 2025. L’international et chevronné footballeur, Aaron Boupendza s’en est allé à seulement 28 ans.
Cette triste annonce vient mettre en lumière certaines réalités qui méritent une attention particulière pour les sportifs de toutes les disciplines et une recommandation pour les dirigeants. Certes, aujourd’hui on ne peut que regretter la disparition d’un être cher, mais il convient de relever que les larmes prouvent l’affection, mais ne sont guère un remède. Il n’est donc pas inopportun de rappeler que l’instruction par des études a une importance dans la vie. Car, le talent seul ne suffit pas pour faire une carrière. L’école n’est donc point une option mais une obligation. Comme aussi la vie en société nécessite une certaine aptitude, voire une manière d’exister en parfaite communion avec les autres.
Cette dure épreuve qui vient de frapper les milieux sportifs gabonais est aussi l’occasion de rappeler certaines dispositions à prendre par les autorités en charge des sports en général et du football en particulier. Les disparités relevées dans la vie d’Aaron Boupendza depuis quelques années constituaient une alerte qui n’avait pas été prise au sérieux. C’est ainsi que la présence d’un psychologue au sein de l’équipe nationale, ou même dans les clubs, serait un avantage, pour un meilleur encadrement des athlètes. Mais les responsables sportifs, se contentant des résultats produits par un joueur, ne met pas assez d’attention dans sa manière de vivre.
Les prouesses hors-normes du talentueux joueurs ont certainement fait perdre de vue ses écarts comportementaux, qui ont pourtant fait la chronique dans les milieux sportifs et même au sein de la population. Sinon, depuis sa prise de bec avec le coach de la sélection nationale, qu’il avait jugé de ne pas être « à la hauteur », ce qui avait occasionné son exclusion de la tanière des Panthères du Gabon, un bon suivi psychologique devrait ramener Aaron Boupendza à une attitude responsable. Mais, ni les responsables sportifs, encore moins ses camarades ne sont arrivés à corriger ses déviations quelquefois jugées scandaleuses.
Aujourd’hui, c’est toute la nation qui pleure un de ses glorieux talents, qui a su placer très haut le niveau du sport gabonais. Cette nouvelle tragique vient assombrir le ciel national, après son ensoleillement et une espérance, le 12 avril, par une élection mémorable, dont la suite pourrait être une renaissance pour le Gabon et certainement pour son sport.