Sous l’ombre des grands arbres de Mbigou, la parole d’Hilaire Leckat résonne avec clarté : « L’éducation est la lumière qui éclaire le chemin de la liberté et du progrès. » En cette matinée chaleureuse, l’homme que beaucoup surnomment désormais “le bâtisseur silencieux” est au cœur d’une cérémonie peu ordinaire : une célébration de l’excellence scolaire, portée par l’association Kundu Mulebe qu’il préside d’honneur.
Pas de tribune politique, ni de banderoles électorales. À la place : des élèves fébriles, des enseignants reconnaissants, et des familles émues. Le cadre est sobre, mais l’acte symbolique est fort. Kundu Mulebe a choisi de récompenser les meilleurs élèves du primaire, du collège et du lycée. Tous sont appelés un à un, sous les applaudissements. Mais au-delà de l’élite, c’est toute une jeunesse qui est valorisée. Chaque élève, sans distinction, reçoit une enveloppe symbolique. « Il ne suffit pas de célébrer les premiers. Il faut encourager tous les parcours, toutes les promesses », glisse Hilaire Leckat, regard tourné vers les plus jeunes.
Un soutien politique qui se traduit en actes concrets
Ce geste n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une volonté assumée d’accompagner la vision du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, dont Hilaire Leckat est un fervent soutien. Mais ici, pas de déclaration creuse : l’engagement se manifeste sur le terrain, dans les écoles, au contact direct des élèves et de leurs enseignants. « Quand on élève un enfant, on bâtit une nation », rappelle un membre de l’association, dans un murmure repris par la foule.
À Mbigou, l’école est encore un lieu de lutte. Les salles sont exigües, les moyens limités, mais l’espérance est là. En soutenant la jeunesse, Leckat envoie un signal clair : il croit en une République où l’égalité des chances ne se résume pas à une formule.
Une action qui inspire et rassemble
Les enseignants, souvent oubliés des politiques publiques, saluent cette initiative avec reconnaissance. « On oublie trop souvent que notre rôle est essentiel. Aujourd’hui, on se sent vus », confie une institutrice émue. À ses côtés, des parents lèvent discrètement les mains au ciel, comme pour dire merci. À Mbigou, ce jour-là, la politique a pris le visage de la dignité.
Hilaire Leckat, sans bruit mais avec constance, s’impose comme l’un des visages d’un engagement social crédible, enraciné, sincère. Et à travers Kundu Mulebe, il donne à voir une autre manière de soutenir un candidat : non par la propagande, mais par l’action utile.
