Le samedi 05 avril dernier, dans le quartier Banangoye 1 de Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, la seule femme engagée dans la course à la présidentielle du 12 avril, a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles vivent de nombreux compatriotes. Insistant sur l’urgence d’un changement, elle a dénoncé les difficultés du quotidien auxquelles la population est confrontée, estimant qu’il était impératif d’y remédier sans plus attendre.
S’adressant à une assistance attentive pour l’occasion, Gninga Chaning Zenaba a souligné l’ampleur de la détresse sociale et affirmé que la reconstruction du pays devait passer par l’amélioration des infrastructures et des services essentiels. Selon la candidate, l’accès aux soins de santé demeure une problématique majeure, nécessitant la multiplication des dispensaires de proximité afin d’éviter que la population ne soient contrainte de se rendre ailleurs pour ses soins médicaux.
Abordant la question de l’emploi, Gninga Chaning Zenaba a mis en avant le rôle central de la jeunesse, qualifiée de force vive de la nation. Elle a annoncé la nécessité de créer davantage d’opportunités professionnelles pour cette tranche d’âge, estimant que le chômage constitue un frein au développement national. Par ailleurs, elle a exprimé son inquiétude quant au sort des personnes âgées, plaidant pour des solutions adaptées en matière de logement et de couverture sociale leur permettant de bénéficier d’un bien-être.

A travers cette prise de parole, la candidate ambitionne de s’imposer comme une alternative crédible face aux défis socio-économiques du pays. En proposant des mesures concrètes et en mettant en avant des problématiques cruciales, elle a capté l’attention d’un électorat en quête de solutions durables à ses difficultés.
A quelques jours d’un scrutin décisif, l’engagement de Gninga Chaning Zenaba pourrait bien influencer le choix des électeurs en faveur d’un changement qu’elle présente comme nécessaire et inéluctable.