Le mardi 1er avril 2025, le « candidat de la rupture », ancien Premier ministre, a échangé avec ses compatriotes de Libreville. Après une première étape au quartier Sotega, il s’est rendu successivement à Alibandeng, Derrière la prison, ainsi qu’à l’Ecole normale supérieure (ENS). Revenant sur l’octroi d’un revenu moyen, destiné aux personnes économiquement vulnérables, il a dévoilé un programme ambitieux visant à stimuler l’entrepreneuriat des jeunes.
Le chômage persiste au Gabon et touche particulièrement les jeunes diplômés. Face à une fonction publique saturée et à un secteur privé en difficulté, nombre de Gabonais se retrouvent en situation de précarité. Cette réalité, couplée à l’augmentation du coût de la vie, exacerbé par les inégalités sociales et économiques.
Conscient de cette difficulté, l’ancien Premier ministre entend instaurer des réformes substantielles afin de juguler cette détresse sociale. « Nous avons répondu avec sincérité à toutes vos interrogations, sans détour, en réitérant nos propositions concrètes pour lutter contre le chômage des jeunes. Nous envisageons notamment la mise en place d’un ‘minimum jeunesse’ et d’un ‘kit première entreprise’ destiné à encourager et faciliter l’entrepreneuriat. Ensemble, nous œuvrons pour un Gabon plus inclusif et prospère », a-t-il affirmé devant une assistance attentive.
Dans ses différentes déclarations, l’ex-député de Makokou a une nouvelle fois dénoncé la gouvernance actuelle des militaires. Selon lui, la transition amorcée ne correspond plus aux idéaux initialement présentés. Pire, la présence massive des figures emblématiques de l’ancien régime illustre une continuité politique plutôt qu’une véritable rupture. Face à ce constat, Alain-Claude Bilie-By-Nze se positionne en acteur du changement, déterminé à mettre un terme à ce qu’il considère comme une perpétuation des anciennes pratiques.
