Le nouveau code électoral, promulgué en janvier dernier, fixe des quotas pour les candidatures féminines et des jeunes. Selon cette loi organique, les candidatures doivent respecter les proportions d’au moins 30 % de femmes et 20 % de jeunes.
Ces quotas s’appliquent aux candidatures présentées par les partis politiques légalement reconnus, ainsi que par les groupements de partis ou les listes de candidats indépendants, lors des élections des députés et des membres des conseils et bureaux locaux.
En ce qui concerne l’élection des sénateurs, les quotas concerneront uniquement les femmes.
Les listes de candidatures pour les élections locales devront respecter une alternance entre hommes, femmes et jeunes, conformément aux quotas établis. Et ce, jusqu’à ce que toutes les places disponibles soient pourvues.
Cependant, si ces quotas ne peuvent être respectés, l’alternance des genres et des tranches d’âge doit tout de même être observée.
Dans les cinq jours suivant la clôture des dépôts de candidatures, la Commission enverra ses observations aux partis ou groupements de partis politiques qui n’auraient pas respecté ces dispositions relatives aux quotas.