Le 27 mars 2025, comme à son habitude depuis la disparition de son leader, la hiérarchie de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) est à nouveau montée au créneau pour exhorter les autorités de la Transition, en tête desquelles, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, à la mise en place de conditions favorables au retour de HPO sur le sol gabonais.
Fidèle à sa ligne de conduite, l’UDIS refuse d’abandonner la lutte contre le bannissement de son président fondateur et milite pour le rétablissement de son honneur et la dignité de sa dignité. Le parti exige que la justice gabonaise dise le droit, dénonçant l’attitude de certains magistrats qu’il accuse de parjure et de compromission.
Loin de se limiter à la seule défense de leur président, les cadres de l’UDIS alertent sur la situation alarmante des employés de la Holding HPO & Associés, dont la fermeture a plongé des milliers de familles dans la précarité.
Un silence complice ?
Le parti ne cache pas son indignation face à l’absence de réponse des autorités, notamment du ministère de l’Intérieur, qui reste muet, après avoir été saisi pour l’organisation de manifestations pacifiques. Rappelant qu’un déclaratif ne nécessite pas d’autorisation préalable, l’UDIS se réserve le droit de mener ces actions, considérant que « qui ne dit mot consent ».
Le silence du Président Oligui Nguema est d’autant plus troublant qu’il contraste avec les promesses de justice et de transparence faites au peuple gabonais au soir du 30 août 2023. L’UDIS refuse de croire à une quelconque collusion et appelle le Chef de l’État rompre avec ce mutisme inquiétant et prenne enfin position.
Un appel à la réconciliation et à la justice
Loin de vouloir alimenter une confrontation stérile, l’UDIS plaide pour une réconciliation nationale fondée sur le respect des droits et des libertés de chaque citoyen. Hervé Patrick Opiangah, décrit comme un patriote ayant investi exclusivement au Gabon, ne peut être privé de son droit légitime de rentrer dans son pays.
Le parti incite le Président de la Transition à démontrer, par des actes concrets, qu’il incarne bien la rupture avec les pratiques du passé et qu’il œuvre réellement pour un Gabon plus juste et plus démocratique. Pour le moment, l’UDIS demeure inflexible : « Nous ne lâcherons rien ! » Clament ses militants.