Selon le nouveau code électoral, les observateurs accrédités bénéficient du droit d’assister à chaque étape clé du processus électoral, de l’ouverture des bureaux de vote jusqu’aux résultats finaux.
Cette mesure permet aux observateurs de suivre les scrutins en temps réel, y compris à l’intérieur des bureaux de vote pendant le scrutin et lors du dépouillement. Is auront également un accès total aux commissions électorales, depuis les phases de recensement jusqu’à la centralisation des procès-verbaux. Toutefois, cette présence est soumise à des limites temporelles pour éviter toute interférence dans les opérations.
Un retour nécessaire après l’ombre des dernières élections
Cette avancée prend tout son sens au regard des récentes élections, marquées par une inquiétante absence d’observateurs internationaux. L’absence de représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, ainsi que des observateurs d’autres pays et organisations internationales, avait soulevé de vives interrogations. Loin de garantir une transparence totale, cette situation avait laissé place à des suspicions qui ont saboté la confiance des électeurs.
Avec ce nouveau code, les autorités étatiques espèrent rétablir la crédibilité du processus électoral et rassurer les citoyens et la communauté internationale sur l’intégrité des élections à venir. Mais la vraie question demeure : la transparence promise sera-t-elle réellement au rendez-vous ? Seul le temps et la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions pourront répondre à cette interrogation.
L’avenir électoral du pays dépend désormais de l’application effective de ces réformes, qui promettent de renforcer la légitimité des résultats tout en assurant une meilleure surveillance des opérations électorales. Un défi majeur pour les autorités, mais également un pas décisif vers une démocratie plus transparente et plus inclusive.