Le jeudi 13 février 2025, le Conseil des ministres a adopté des mesures innovantes pour l’organisation de la présidentielle du 12 avril 2025, qui devrait marquer l’aboutissement de la transition engagée après la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023.
Cette élection est perçue comme une opportunité pour le Gabon de tourner la page des élections à contestations et d’instaurer un scrutin plus crédible et transparent. Afin d’éviter les irrégularités du passé, le gouvernement a adopté plusieurs mesures clés pour garantir un processus électoral plus rigoureux.
L’une des principales réformes concerne l’instauration d’un bulletin de vote unique, visant à réduire les coûts d’impressionet à simplifier le processus électoral, notamment pour les personnes âgées. Ce document officiel comportera les signes distinctifs permettant aux électeurs d’identifier les différents candidats, indépendants ou issus d’un parti politique légalement reconnu.
Par ailleurs, un plafonnement des dépenses électorales a été institué afin de garantir une plus grande équité entre les candidats. Chaque participant devra établir un compte prévisionnel de campagne détaillant les ressources financières mobilisées ainsi que les dépenses prévues. Ce document devra être déposé auprès de la Cour des Comptes ou d’une chambre provinciale compétente au plus tard 14 jours avant le scrutin.
Afin d’assurer une meilleure organisation du processus électoral, le gouvernement a également fixé une période pour le dépôt des candidatures. Ainsi, les déclarations devront être soumises entre le 27 février et le 8 mars 2025, de 08h00 à 18h00.
Avec ces nouvelles règles, le Gabon espère restaurer la confiance des électeurs et garantir une élection apaisée et transparente. On ose espérer que ces réformes suffiront à assurer une transition démocratique réussie.