A quelques jours de l’élection présidentielle, dont la campagne débutera le 29 mars 2025, le candidat indépendant affirme être une alternative crédible au statu quo. Expert en fiscalité, il articule son projet de société autour d’un développement soutenu par une éducation renforcée et un modèle de financement novateur, tout en rejetant l’endettement excessif qui a longtemps entravé la croissance économique nationale.
Plaçant l’éducation au cœur de ses engagements, Joseph Lapensée Essingone plaide pour une revalorisation du métier d’enseignant à travers une meilleure rémunération et des conditions de travail optimales, gages d’un enseignement de qualité. Son ambition est de revitaliser le secteur éducatif en renforçant l’attractivité du corps professoral et en dotant l’école gabonaise des ressources nécessaires pour son essor.
Parallèlement, il envisage une réforme fiscale d’envergure destinée à accroître les recettes de l’État sans recourir à l’endettement. Fort de son expérience d’ancien directeur de la législation fiscale, il prône la suppression de certaines exonérations, qu’il juge injustifiées, afin d’élargir l’assiette fiscale et d’optimiser la mobilisation des ressources nationales.
Outre ses priorités économiques et éducatives, Essingone entend repenser la gestion foncière et l’exploitation des ressources naturelles. Il défend une redistribution plus équitable des richesses issues du pétrole et du bois, veillant à ce qu’elles profitent directement aux citoyens et contribuent à la réduction de la pauvreté ainsi qu’à la sécurité alimentaire du pays.
La prochaine présidentielle où huit candidats sont en lice, s’annonce âpre. Néanmoins, Joseph Lapensée Essingone se distingue de ses concurrents par son approche réformatrice et sa volonté d’impulser un changement structurel profond. Reste à savoir si son programme convaincra les électeurs et lui ouvrira les portes de la magistrature suprême pour les sept prochaines années.