Ce jeudi 17 avril 2025, le président du Front Patriotique Gabonais (FPG), a appelé, au cours d’une conférence à Libreville, les autorités à initier ce forum dès le début du mandat du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema.
Dès sa prise de parole, Gérard Ella Nguema a planté le décor en déclarant : « Nous pensons qu’à l’entame du mandat de sept ans de notre champion Brice Clotaire Oligui Nguema, qu’il y ait dans ce pays, tout en gouvernant, la mise en place de la commission vérité-réconciliation-réparation. C’est un gage de l’unité nationale, de la réconciliation nationale. Il y a eu trop de faits dans notre pays pour que nous puissions mettre cette nécessité en perte de profit. »
Cette déclaration relance le débat sur la nécessité d’un processus de la solidarité nationale dans un Gabon en quête de refondation. Si certains estiment que les événements post-coup d’État sont désormais derrière nous, d’autres, comme Alain-Claude Bilie-By-Nze et de nombreux citoyens, estiment qu’il est temps de faire la lumière sur les blessures du passé pour construire une paix durable.
L’argument de Gérard Ella Nguema trouve un écho particulier dans un contexte où plusieurs figures de l’ancien régime occupent encore des postes clés. Pour de nombreux Gabonais, la reconnaissance des torts, des excuses publiques et des engagements de réparation seraient des étapes essentielles vers la réconciliation.
Selon le président du Front patriotique gabonais (FPG), après le dialogue national et le référendum, la mise en place de cette commission pourrait marquer une nouvelle phase de restauration nationale. Il appartient désormais au président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, de répondre à cet appel. Au nom de l’unité nationale.