Mardi 4 mars 2025, une image forte a marqué l’actualité nationale : le Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris part à la rupture du jeûne, un moment de communion avec les musulmans du Gabon, en particulier ceux de la mosquée Hassan II. Une démarche empreinte de symbolisme pour la communauté musulmane qui observe le mois sacré du Ramadan.
Dans un pays régi sur les principes de la laïcité, ce geste dépasse le simple cadre d’une visite occasionnelle. Il traduit un message puissant d’unité et de vivre-ensemble, rappelant que, quelles que soient les croyances, la solidarité nationale doit primer.
Si certains esprits sceptiques voient en ce geste symbolique une démarche politique, d’autres y perçoivent un véritable acte de solidarité envers des compatriotes engagés dans une période spirituelle intense. Ce déplacement du Chef de l’État s’inscrit ainsi dans une volonté affirmée de renforcer les liens entre les différentes composantes de la société gabonaise.
Personne n’ignore que Brice Clotaire et Zita Oligui Nguema, sont des chrétiens pratiquants. Pourtant, loin des clivages confessionnels, cette visite illustre une posture de rassemblement, qui prône un Gabon uni et indivisible.
À l’approche d’une élection présidentielle décisive, où les Gabonais choisiront leur futur dirigeant, cette séquence résonne avec force. Elle intervient dans un contexte où les débats sur l’ethnocentrisme et le repli identitaire prennent de l’ampleur, menaçant la cohésion nationale. En posant cet acte, le Président envoie un signal clair : l’unité et la solidarité doivent être les piliers forts de la nation, au-delà des appartenances religieuses et culturelles.
Plus qu’une simple visite, c’est un message fort en faveur d’un Gabon rassemblé et inéluctablement tourné vers l’avenir.