Contrairement à ses adversaires qui ont entamé leur campagne électorale dans la capitale, le candidat du Parti patriotique gabonais (PPG) a choisi de lancer son offensive électorale à Bifoun, dans la province du Moyen-Ogooué. Le samedi 29 mars, il a tenu son premier meeting, marquant son entrée en lice pour la course à la magistrature suprême.
À l’instar de ses protagonistes, Alain Simplice Boungouerès s’est engagé à œuvrer en faveur du bien-être des populations, qui souvent reléguées au second plan une fois les dirigeants installés aux commandes de l’Etat. Conscient des multiples défis auxquels sont confrontées les populations locales, il place le social au cœur de ses priorités présidentielles. Dès les prémices de son allocution, il a présenté aux habitants de cette contrée un programme ambitieux pour l’amélioration de leur quotidien. « Je vais ériger des pharmacies communautaires dans chaque regroupement villageois. De surcroît, si un médicament coûte 1 000 francs à Libreville, il sera accessible à seulement 200 francs dans ces pharmacies de l’intérieur du pays », a-t-il assuré avec détermination.
Dans une perspective de développement agricole, Alain Boungoueres ambitionne de mettre en place un mécanisme d’achat direct des productions locales par l’État, permettant ainsi aux petits exploitants de ne plus être contraints de vendre leurs récoltes aux abords des routes. Cette initiative s’accompagnera de la construction d’un marché moderne à Bifoun pour structurer et dynamiser l’économie locale.
S’agissant de l’éducation, le prétendant au fauteuil présidentiel considère que la construction de logements dédiés aux enseignants constitue un levier essentiel pour lutter contre l’abandon de poste, fléau récurrent dans les zones reculées. Conscient du coût prohibitif des matériaux de construction classiques, il préconise l’utilisation de briques en terre battue, solution économique et écologique, pour édifier aussi bien les écoles que les logements du corps professoral.
Sur le plan des infrastructures routières, le candidat du PPG a adopté une approche pragmatique, affirmant qu’il ne lancerait pas de nouveaux chantiers avant d’achever ceux en cours et de réhabiliter les axes existants, essentiels au désenclavement du territoire.
Quant à l’accès aux services essentiels tels que l’eau et l’électricité, Alain Simplice Boungoueres fustige la gestion actuelle de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). « Il est impératif de dissocier la gestion de l’eau de celle de l’électricité, afin d’optimiser leur administration et garantir un service plus efficace aux citoyens », a-t-il martelé.
Par ces engagements, Alain Simplice Boungouerès entend se positionner comme un acteur du changement, soucieux de répondre aux attentes des Gabonais et de leur offrir des conditions de vie plus dignes et plus équitables.
