Le lancement officiel de la campagne pour la présidentielle du 12 avril prochain a été lancé le samedi 29 mars 2025. Chaque candidat a adopté sa propre stratégie d’approche. Alors que certains ont choisi l’expression directe en grand meeting devant les grandes foules, l’ancien Premier ministre a adopté une approche de voisinage, une stratégie de terrain axée sur la visite à domicile et un entretien franc avec la population.
Dans toute les compétitions politiques, les stratégies ne se mesurent qu’à l’aune de leur efficacité. L’ancien député de Makokou, dans l’Ogooué-Ivindo, l’a bien compris et a fait le choix d’aller directement à la rencontre de ses concitoyens. Dans un contexte socio-économique marqué par des difficultés persistantes, il s’est rendu aux entrevues avec les éventuels électeurs, bottes aux pieds, dans le quartier populaire de Sotega à Libreville. Ce premier déplacement a été l’occasion d’un échange direct avec des habitants confrontés à des conditions de vie précaires. « Proximité et engagement : notre campagne commence au cœur des réalités. À Sotega, nous avons écouté les habitants et constaté les défis qu’ils affrontent au quotidien. Les problèmes récurrents ont été soulevés, principalement ceux liés aux inondations, à l’assainissement et à l’urbanisation. Des solutions concrètes sont nécessaires et nous nous y engageons. Parce qu’un projet pour le pays doit partir du terrain, nous poursuivrons cette démarche partout où cela est nécessaire », a-t-il lancé.
Concertations et engagements
En optant pour cet abord de mitoyenneté, Alain Claude Bilie By Nze entend placer l’humain au centre de sa campagne. En arpentant les quartiers et en échangeant directement avec les citoyens, il souhaite mieux appréhender leurs attentes et intégrer leurs préoccupations dans son programme politique. Cette stratégie traduirait une volonté de rupture avec les campagnes classiques où les promesses fusent sans véritable prise en compte de la réalité du quotidien des électeurs.
Depuis le début de cette transition, le candidat indépendant n’a de cesse d’indexer le management des militaires au sommet de l’État, qui annonçaient une véritable réforme des institutions pour une gouvernance de qualité.
Pour rappel, le 26 mars dernier, Bilie By Nze a présenté son projet de société intitulé « Contrat national de rupture » au peuple gabonais. Un plan d’action ambitieux qui repose sur des réformes majeures, dont la mise en œuvre serait effective dès les cent premiers jours de son mandat en cas de victoire.
