Un puissant séisme de magnitude 7 a secoué la Birmanie dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant la mort de plusieurs personnes et causant de sérieux ravages dans de nombreuses régions du pays. L’épicentre du tremblement de terre a été localisé dans la région de Sagaing, une zone fortement peuplée du centre du pays.
Selon les premières estimations des autorités locales, le bilan provisoire fait état de 320 morts et de plus de 2 500 blessés. Les secousses ont été ressenties jusqu’à Mandalay et Naypyidaw, où de nombreux immeubles se sont effondrés, emprisonnant des habitants sous les décombres. On estime à environ 1 200 le nombre de bâtiments gravement endommagés ou détruits.
Des équipes de secours ont été déployées en urgence pour retrouver d’éventuels survivants et porter assistance aux sinistrés. « Nous faisons tout notre possible pour venir en aide aux populations touchées, mais l’ampleur des dégâts rend les opérations de sauvetage extrêmement complexes », a déclaré un porte-parole des services de secours.
Des répercussions au-delà des frontières
Le séisme a également été ressenti dans les pays voisins, notamment en Thaïlande et en Chine, où plusieurs bâtiments ont été endommagés. À Bangkok, un immeuble en construction s’est effondré, faisant plusieurs victimes parmi les ouvriers présents sur le site.
Face à cette catastrophe, les autorités birmanes ont déclaré l’état d’urgence et appelé la communauté internationale à apporter une aide humanitaire. De nombreuses ONG se mobilisent déjà pour fournir des soins médicaux, de la nourriture et des abris aux victimes. Les opérations de secours se poursuivent et les autorités prévoient d’actualiser le bilan des victimes dans les prochaines heures.
La Birmanie, située sur une zone de forte activité sismique, a déjà connu par le passé des tremblements de terre meurtriers. Les experts sismologues rappellent la nécessité de renforcer les normes de construction afin de limiter les dégâts lors de futurs séismes.
