samedi, avril 26, 2025
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Gabon : Un véhicule incendié et abandonné au « CENACOM » dans l’indifférence totale de la mairie

S’il est resté, des jours durant, complètement sur la chaussée, en plein centre-ville, il a été déplacé sur le trottoir à proximité de cet immeuble. Depuis lors, ce véhicule calciné orne dangereusement le trottoir en laissant échapper des particules nuisibles à l’homme et à son environnement.

Il est de faits qui inquiètent et indiquent l’état d’esprit des personnes en charge de ce pan de notre société. L’insalubrité dans la capitale de notre pays est loin d’être une nouveauté, elle s’est même incrustée dans le quotidien de la cité. Tout le monde ou presque le sait. Mais ce qui surprend horriblement, c’est la négligence de la mairie de Libreville, qui semble totalement impuissante face à une telle situation.

« Lorsque vous occupez le trottoir, qui est un espace public, à qui payez-vous le loyer ? ». Cette boutade a été faite en 2009 par Jean Eyeghe Ndong, alors Premier ministre, lors d’une visite inopinée dans la capitale. La question est d’autant plus posée à propos, vu la propension de certains habitants de la capitale à occuper indûment les espaces par leurs déchets et surtout par les carcasses de véhicules hors d’usage. Pourtant, à l’hôtel de ville il existe bien un service pour le ramassage des véhicules abandonnés et autres débris lourds sur les trottoirs.

Les habitudes se sont tellement encastrées dans l’opinion publique et même ceux qui sont chargés de débarrasser les rues de ces encombrements que depuis des semaines un véhicule, victime probablement d’un incendie, est abandonné devant le siège de Gabon Télécommunication, autrement appelé « CENACOM », autrement dit en plein centre-ville. Cette carcasse devenue, qui était d’abord au beau milieu de la chaussée, rendant la circulation difficile et causant conséquemment des embouteillages aux heures de pointe, a été déplacée par des personnes de bonne volonté sur un parking improvisé. Ce qui est loin d’être une solution. Les services de la mairie avaient le devoir impératif de dégager la voie publique de ce squelette de véhicule, devenu un danger contre la fluidité de la circulation.

Selon Emmanuelle Bouka Mba, spécialiste en santé publique, « lorsqu’un tel incident survient, ses matériaux, principalement composés de caoutchouc et de métal, libèrent d’importants volumes de dioxyde de carbone (CO2) et de gaz nocifs. Des substances dangereuses comme des métaux lourds (plomb, mercure) et des hydrocarbures envahissent l’environnement. Ces composés se déposent dans les sols, affectant durablement leur qualité ».

La mairie, qui a l’impérieux devoir de  procéder rapidement à l’enlèvement de cette épave, semble totalement indifférente à cette situation, d’autant que cela ne touche guère les finances municipales. Et pourquoi y a-t-il un service de voirie à Libreville ? Elle est certainement utilisée à d’autres fins, au grand désespoir des citadins.

GabonAlph24
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