À quelques jours de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, l’unique candidate à la présidentielle en cours a intensifié sa campagne dans l’Estuaire. Les deux communes des départements du Komo Kango et du Komo Mondah ont été les théâtres de meetings marqués par un discours fort en faveur du changement et de la justice sociale.
C’est dans la nuit du 9 avril que Gninga Chaning Zenaba a foulé le sol de Kango, déterminée à convaincre les électeurs de cette localité de la nécessité d’un renouveau politique. Face à une foule attentive, la candidate à la magistrature suprême a livré un discours franc et direct, en dénonçant les dérives du passé, principalement : l’état délabré des infrastructures, les inégalités sociales criantes, la fuite des cerveaux et l’enrichissement illicite d’une élite déconnectée du quotidien des Gabonais. « Ils s’accaparent nos richesses, leurs enfants étudient à l’étranger pendant que la population souffre. La jeunesse est abandonnée », a-t-elle déclaré avec force et vigueur, en appelant la population à une prise de conscience citoyenne : « Refusez d’être des bétails électoraux le 12 avril ! »
Parmi ses principales promesses, elle cite en premier une meilleure distribution de l’eau et de l’électricité, la construction de dispensaires de proximité et l’accès équitable aux services de base. Pour Gninga Chaning Zenaba, cette élection doit marquer « la fin d’un cycle d’injustice ». Et de trancher au vif : « Il ne doit plus avoir de très riches ni de très pauvres. Il est temps de dire stop à l’injustice pour permettre l’épanouissement du pays. »
Le même jour, malgré une météo défavorable, Gninga Chaning Zenaba s’est rendue à Ntoum, où une population sortie en nombre l’attendait avec l’espoir d’entendre le message d’un avenir promoteur. Là encore, elle a martelé l’urgence d’un changement structurel. L’équation des emplois, les logements décents pour tous, l’accès à l’éducation et l’amélioration des infrastructures routières ont été au cœur de son programme. « L’eau et l’électricité sont des droits essentiels. Nous ferons de leur accès une priorité nationale », a-t-elle promis.
Insistant sur l’importance d’un engagement collectif, elle a souligné : « Le progrès ne se décrète pas, il se construit avec la participation de tous. Ensemble, nous devons bâtir un Gabon prospère et juste. » Avant de conclure sur une note d’espoir : « Le Gabon mérite mieux. Le Gabon saura enfin goûter à sa félicité. »
