Résolument engagé à défendre l’honneur et l’innocence de son leader, le directoire de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale, conduit par sa présidente intérimaire Cynthia Lays Amorissani, a été reçu ce mercredi 26 mars par Son Excellence Fabrice Mauriès, ambassadeur de France au Gabon.
L’objet de cette rencontre : évoquer la situation d’Hervé Patrick Opiangah, contraint à l’exil depuis quatre mois à la suite d’une affaire aux contours juridico-politiques complexes, qui seraient émaillés de vices de procédure, selon ses soutiens.
Cette entrevue fait suite à une correspondance datée du 7 mars 2025, dans laquelle l’UDIS a sollicité une audience auprès de la représentation diplomatique française afin d’exposer ses préoccupations sur le dossier. Trois semaines plus tard, la présidente intérimaire, accompagnée de la conseillère Mouna Boukoko et du conseiller porte-parole Edmond Epoma Ngadi, a ainsi été reçue par l’ambassadeur et ses équipes.
Au cours de cette rencontre, la délégation de l’UDIS a tenu à sensibiliser l’ambassadeur sur les répercussions socio-économiques de cette affaire, notamment la fermeture prolongée des entreprises d’Hervé Patrick Opiangah, privant ainsi des milliers d’employés de leur source de revenu. « Il était essentiel pour nous de porter à la connaissance de la France, patrie des droits de l’Homme et de la démocratie, les dérives qui entourent ce dossier, et d’exposer avec précision les éléments attestant de son caractère inique », a déclaré Cynthia Lays Amorissani dans un entretien accordé à Dépêches 241.
Si les conclusions de cette rencontre demeurent confidentielles, elle marque néanmoins un tournant dans l’argumentaire défendu par l’UDIS, qui cherche à inscrire cette affaire dans le cadre plus large du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.