Pour la première fois depuis près de 30 ans, le Maroc devra renonce à cet important rituel. Face à une sécheresse historique qui frappe le pays pour la septième année consécutive, le roi a exhorté la population à ne pas sacrifier de mouton cette année. Une décision forte, annoncée le mercredi 26 février, qui vise à préserver les ressources en eau et à soutenir l’élevage national, déjà en grande difficulté.
Les faibles précipitations ont des conséquences directes sur l’agriculture et l’élevage, piliers de l’économie marocaine. Les éleveurs font face à une hausse des prix des aliments pour bétail, tandis que les agriculteurs voient leurs rendements chuter. Cette situation met en péril la sécurité alimentaire du pays et appelle à des mesures urgentes pour préserver les ressources naturelles.
Le renoncement au sacrifice cette année est un geste symbolique mais aussi une nécessité face aux défis climatiques. Il s’inscrit dans une démarche de préservation des ressources et de solidarité nationale en période de crise.
Ce n’est pas la première fois qu’un souverain marocain prend une telle mesure. En 1996, le roi Hassan II avait déjà appelé les Marocains à renoncer au sacrifice, alors que le pays traversait une sécheresse similaire.