Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), les représentants des personnels d’une quinzaine de sociétés affiliées à cette puissante centrale syndicale, ontannoncé leur intention de déclencher une grève illimitée à partir du 22 février 2025, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Une décision prise lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 15 février dernier.
Les « Instances représentatives du personnel » de quinze sociétés évoluant dans le domaine du pétrole et affiliées à l’Organisation nationale du pétrole (ONEP) ont exigé, au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 15 février 2025, la révision du calendrier des travaux soumis par la commission du 29 janvier 2025 et l’application immédiate de la loi 20/2007. Laquelle prévoit, notamment, l’embauche, le paiement de la rétroactivité et l’arrimage des salaires, avec un délai fixé à fin mars 2025.
Dans une note adressée au Secrétaire général de l’ONEP, ces instances expriment leur désarroi face aux multiples reports des travaux de la commission, sans aucun communiqué officiel. Aussi, ont-elles insisté sur la nécessité de la mise en place d’un calendrier précis, avec une date-butoir fixée au 14 mars 2025 pour la finalisation des travaux.
« Tout refus de nous soumettre un calendrier aménagé avant le 22 février 2025 nous contraindra à prendre nos responsabilités, par une entrée en grève illimitée le 22 février 2025 à 00H00 sur tous les sites pétroliers (On-Shore/ Off-Shore) des sociétés utilisatrices », menacent les représentants du personnel.
Cette menace de grève intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les employés du secteur pétrolier et les autorités ; les premiers réclamant le respect de leurs droits et l’application des lois en vigueur. De ce fait, ils soulignent leur détermination à faire valoir leurs droits, notamment en ce qui concerne la violation de la loi 20/2007.
L’ONEP, qui représente une large partie des employés du secteur pétrolier au Gabon, joue un rôle crucial dans l’économie du pays. Une grève dans ce secteur pourrait avoir des répercussions significatives sur la production et l’économie nationale.
Les parties prenantes sont désormais dans l’attente d’une réponse rapide et concrète des autorités, pour éviter un arrêt de travail qui pourrait s’avérer coûteux pour toutes les parties concernées.